La mère, cette icône sacrée

Il en va de soi qu'aimer sa mère est une chose qui paraît évidente ! Quand on est bébé, voire même enfant en bas âge, on idolâtre la figure maternelle. Pour nous, elle est capable de tout faire, tout réaliser pour nous tirer d'affaire. En revanche, lors de l'adolescence il se peut que nous rencontrions plus de frictions entre la mère et son enfant. D'après Alain Braconnier, un médecin psychiatre français, il semblerait que cet énervement passager soit tout à fait normal ! Il a pourtant été prouvé, d'après certaines études, que rien ne nous oblige à aimer notre mère. Nous ressentons plus une certaine "dette émotionnelle" envers celle qui nous a mis au monde. Au contraire, certaines personnes, depuis qu'elles ont accepté le fait qu'aimer sa mère n'était pas quelque chose d'obligatoire, se sentent soulagées. Elles reconnaissent, cependant, que cette défaillance émotionnelle n'est pas saine et les freine dans leur épanouissement total.