• il y a 6 ans
Ils ont quitté leur régiment le vendredi soir et ne sont jamais rentrés à la caserne le lundi matin : en France, 1500 jeunes soldats sont poursuivis chaque année pour désertion. 500 d’entre-eux ont été jugés à Metz en 2017 et ont été condamnés à deux ou quatre mois de prison avec sursis. Depuis 2015, l’audience militaire qui a lieu une fois par mois au palais de justice regroupe le contentieux de treize départements de l’Est. Déserteurs, parents, avocats : ils racontent les raisons d’un départ précipité de l’armée, souvent par déception après de nombreuses missions Sentinelle. Pour le lieutenant-colonel Patrick Simo, responsable de la communication à l’Etat-major de l’armée de terre à Metz, la protection du territoire national fait pourtant partie des missions des militaires depuis les attentats de 2015.

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