• il y a 7 ans
En raison du refus de son épouse, Helmut Kohl n’a pas eu de funérailles nationales. Un hommage européen lui a été rendu au Parlement de Strasbourg.

Angela Merkel, Jean-Claude Juncker ou encore Bill Clinton ont assisté à une messe de requiem dans la cathédrale de Spire, en Rhénanie-Palatinat, d’ou était originaire l’ancien chancelier.

Un hommage européen lui a été rendu au Parlement de Strasbourg. D’anciens collaborateurs se rappellent du contenu des échanges qu’ils ont pu avoir à Helmut Kohl.

“Il ne m’a pas dit que nous ne devrions pas seulement faire partie de l’Union européenne” se souvient le polonais Jerzy Buzek, ancien président du Parlement de Strasbourg, “mais aussi de la zone euro le plus rapidement possible. Et il a exprimé son opinion sur la monnaie unique : il a dit qu’au-delà d’un projet économique, c‘était surtout un projet politique”.

Un autre ancien président du Parlement de Strasbourg, Martin Schulz, a insisté sur l’héritage de celui qui fut aussi l’architecte de l‘élargissement de l’Union européenne.

“L’Allemagne et la France ne suffisent pas. Nous devons intégrer d’autres pays avec nous. L’Italie par exemple. L’Europe a besoin d’une sorte de refondation, et nous ne devons pas la mener seuls, nous devons nous unir avec d’autres pays”, a-t-il déclaré au micro d’euronews.

“Cette cérémonie a montré que l’axe franco-allemand pourrait être aussi fort dans les prochaines années qu’il l’a été à l‘époque de Kohl, quand le chancelier allemand collaborait étroitement avec le président français pour construire l’Union européenne”, prédit notre envoyé spécial à Strasbourg Sandor Zsiros.

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