Interrogé jeudi 23 mars par David Pujadas lors de l’Emission Politique sur France 2, François Fillon a passé plus de 20 minutes à répondre aux diverses accusations dont il fait l’objet. L’emploi présumé fictif de sa femme Pénélope, l’affirmation dans les pages du Canard enchaîné qu’il aurait touché 50 000 dollars pour mettre en relation un homme d’affaire libanais et le président Russe Vladimir Poutine ou encore les costumes de luxe, d’une valeur totale de 13 000 euros, offerts par un ami et que candidat affirme avoir rendus.
François Fillon a aussi mis en cause frontalement François Hollande dans les affaires qui le visent. « Je vais mettre en cause le président de la République », a-t-il déclaré. Il y a un livre [Bienvenue Place Beauvau, écrit par les journalistes du Canard enchaîné Didier Hassoux et Christophe Labbé avec Olivia Recasens] qui sort ces jours-ci qui explique comment François Hollande fait remonter écoutes judiciaires qui l’intéressent à son bureau, ce qui est une illégalité totale (…) Moi, ce soir, solennellement, je demande qu’il y ait une enquête d’ouverte sur les allégations qui sont portées dans ce livre, parce que c’est un scandale d’Etat. »
Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle s’est par ailleurs comparé à Pierre Bérégovoy, le premier ministre de François Mitterand qui s’était suicidé en 1993, peut-être en partie à cause d’accusations dont il faisait alors l’objet dans les journaux à propos d’un prêt frauduleux dont il avait bénéficié.
François Fillon a aussi mis en cause frontalement François Hollande dans les affaires qui le visent. « Je vais mettre en cause le président de la République », a-t-il déclaré. Il y a un livre [Bienvenue Place Beauvau, écrit par les journalistes du Canard enchaîné Didier Hassoux et Christophe Labbé avec Olivia Recasens] qui sort ces jours-ci qui explique comment François Hollande fait remonter écoutes judiciaires qui l’intéressent à son bureau, ce qui est une illégalité totale (…) Moi, ce soir, solennellement, je demande qu’il y ait une enquête d’ouverte sur les allégations qui sont portées dans ce livre, parce que c’est un scandale d’Etat. »
Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle s’est par ailleurs comparé à Pierre Bérégovoy, le premier ministre de François Mitterand qui s’était suicidé en 1993, peut-être en partie à cause d’accusations dont il faisait alors l’objet dans les journaux à propos d’un prêt frauduleux dont il avait bénéficié.
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