Vision prospective en cancérologie : Unicancer est "déjà dans la eSanté"
Pour Pascale Flamant, Déléguée Générale de la fédération Unicancer, "la prise en charge en cancérologie et l'eSanté ne vont pas l'un sans l'autre." Lors de cette interview réalisée le 6 octobre dernier dans les coulisses de CATEL Paris, Pascale Flamant rappelle que la prise en charge en cancérologie évolue de façon importante, par des soins réalisés de plus en plus souvent en ambulatoire et par un parcours patient de plus en plus long, en raison de l'augmentation de la durée de vie des patients et des chances de guérison.
Ces évolutions, qui sont des indicateurs de tendance pour l'avenir, conduisent Unicancer à considérer plusieurs besoins sensibles tels que la nécessité de développer les échanges entre la ville et l'hôpital, de développer les bases de données. Il faut aussi former les professionnels de santé aux nouveaux outils pour qu'ils puissent mieux interagir avec les patients informés et connectés d'aujourd'hui.
Pour aller dans le sens de cette vision prospective, Unicancer fait déjà confiance à la eSanté, et s'implique dans ce domaine au travers de plusieurs actions, notamment par le programme ConSoRe*. Ce programme de "fouille de données" va permettre des recherches d'informations au niveau local comme entre l'ensemble des établissements même géographiquement éloignés, de développer des programmes de recherche clinique et d'améliorer la décision thérapeutique.
Par ailleurs, Unicancer travaille au développement de bases de données "de vie réelle" ; grâce à ces informations, il va être possible d'apprécier la qualité et le bénéfice à long terme des traitements, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Interrogée sur les décisions prioritaires à prendre pour permettre un développement de la eSanté, la réponse de Pascale Flamant est directe : "Tout d'abord, on a besoin de financements adaptés", condition sine qua non pour le développement des pratiques. La Déléguée Générale d'Unicancer cite ensuite le besoin de sécurité juridique : nécessité de régler des questions liées à la responsabilité, et de mettre en place un encadrement juridique adapté aux enjeux de ces nouvelles pratiques.
*Pour en savoir plus sur le projet Unicancer, rendez-vous sur www.catelparis.fr et retrouvez parmi les intervenants de la session " De l’importance des données de santé : collecte, partage, analyse, accès, sécurité…" le témoignage d'Alain LIVARTOWSKI, Médecin à l’Institut Curie - Paris -Département d’oncologie médicale, impliqué sur ce programme.
Pour Pascale Flamant, Déléguée Générale de la fédération Unicancer, "la prise en charge en cancérologie et l'eSanté ne vont pas l'un sans l'autre." Lors de cette interview réalisée le 6 octobre dernier dans les coulisses de CATEL Paris, Pascale Flamant rappelle que la prise en charge en cancérologie évolue de façon importante, par des soins réalisés de plus en plus souvent en ambulatoire et par un parcours patient de plus en plus long, en raison de l'augmentation de la durée de vie des patients et des chances de guérison.
Ces évolutions, qui sont des indicateurs de tendance pour l'avenir, conduisent Unicancer à considérer plusieurs besoins sensibles tels que la nécessité de développer les échanges entre la ville et l'hôpital, de développer les bases de données. Il faut aussi former les professionnels de santé aux nouveaux outils pour qu'ils puissent mieux interagir avec les patients informés et connectés d'aujourd'hui.
Pour aller dans le sens de cette vision prospective, Unicancer fait déjà confiance à la eSanté, et s'implique dans ce domaine au travers de plusieurs actions, notamment par le programme ConSoRe*. Ce programme de "fouille de données" va permettre des recherches d'informations au niveau local comme entre l'ensemble des établissements même géographiquement éloignés, de développer des programmes de recherche clinique et d'améliorer la décision thérapeutique.
Par ailleurs, Unicancer travaille au développement de bases de données "de vie réelle" ; grâce à ces informations, il va être possible d'apprécier la qualité et le bénéfice à long terme des traitements, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Interrogée sur les décisions prioritaires à prendre pour permettre un développement de la eSanté, la réponse de Pascale Flamant est directe : "Tout d'abord, on a besoin de financements adaptés", condition sine qua non pour le développement des pratiques. La Déléguée Générale d'Unicancer cite ensuite le besoin de sécurité juridique : nécessité de régler des questions liées à la responsabilité, et de mettre en place un encadrement juridique adapté aux enjeux de ces nouvelles pratiques.
*Pour en savoir plus sur le projet Unicancer, rendez-vous sur www.catelparis.fr et retrouvez parmi les intervenants de la session " De l’importance des données de santé : collecte, partage, analyse, accès, sécurité…" le témoignage d'Alain LIVARTOWSKI, Médecin à l’Institut Curie - Paris -Département d’oncologie médicale, impliqué sur ce programme.
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