• il y a 8 ans
Le protocole de Minsk est au point mort dans l’est de l’Ukraine. A Donetsk, fief des séparatistes pro-russes, les bâtiments portent les marques des combats qui se poursuivent entre l’armée ukrainienne et les rebelles.

Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir violé la trêve instaurée le 1er septembre. Depuis Kiev, le président ukrainien Petro Poroshenko a mis en cause le rôle de Moscou.

«_Nos demandes sont très simples. La Russie doit appliquer un cessez-le-feu durable et complet dans le Donbass. Ces dernières 24 heures, alors qu’on nous a promis un cessez le feu, nous avons subi trente bombardements, dont des pilonnages d’artillerie et de mortier la nuit dernière_» a déclaré Petro Poroshenko.

Les accords de Minsk prévoient le rétablissement du contrôle ukrainien sur la frontière avec la Russie, ainsi que l’attribution d’un statut particulier aux régions séparatistes, ce qui n’a pas été mis en place.

En toile de fond, il y a la situation de la Crimée, où se tiendront dimanche des élections législatives russes. Kiev s’oppose à la tenue du scrutin, sur cette partie de son territoire, annexé par la Russie en 2014.

«_La Russie n’a rien annexé_» s’est défendu le président russe Vladimir Poutine lors d’un sommet au Kirghizstan. «_Ce qui est arrivé en Crimée est le résultat d’agissements illégaux de certaines forces politiques ukrainiennes, c’est cela qui a mené à un coup d‘État. La Crimée a rejoint la fédération de Russie selon la volonté du peuple de cette terre_» a-t-il expliqué.

Ce jeudi pour la première fois les ministres français et allemand des Affaires étrangères ont fait le déplacement à Slaviansk, ville reprise par l’armée Ukrainienne en juillet 2014, afin de relancer les accords de paix signés il y a déjà 18 mois.

Category

🗞
News

Recommandations