Le loyer a un prix : le SEXE !!!
Location appartement contre sexe
"Loue appartement contre services intimes". Un nouveau type de petites annonces immobilières a fait son apparition sur le Net. Profitant honteusement de la crise du logement, certains propriétaires n'hésitent pas à proposer une colocation ou un appartement gratuits, ou un loyer réduit, en échange de faveurs sexuelles. Scandaleux, choquant, inacceptable ? Et comment !
Janine Mossuz-Lavau, sociologue, décrypte pour nous l'échange d'appartements contre services sexuels.
Comment expliquez-vous qu'une telle pratique puisse se produire dans une société comme la nôtre?
Elle ne m'étonne pas. Il s'agit simplement d'une nouvelle variante de l'activité prostitutionnelle, qui a toujours existé. Au lieu de recevoir une somme d'argent contre une passe, on bénéficie d'un avantage en nature : son logement.
Certains propriétaires profitent de la crise du logement et de la misère des gens...
La situation actuelle pousse sans doute ce "marché" à prospérer, c'est certain. Mais les personnes qui répondent à ce genre d'annonce savent très bien ce qu'on va leur demander. Elles ne sont pas contraintes.
Qui sont les personnes susceptibles de répondre à ces offres ?
Evidemment, ce sont avant tout les personnes en situation très précaire, au chômage, sans formation, avec enfants... On parle alors de prostitution occasionnelle, celle à laquelle se livrent déjà certaines femmes qui vendent leurs charmes deux à trois fois par mois pour subvenir à leurs besoins.
Location appartement contre sexe
"Loue appartement contre services intimes". Un nouveau type de petites annonces immobilières a fait son apparition sur le Net. Profitant honteusement de la crise du logement, certains propriétaires n'hésitent pas à proposer une colocation ou un appartement gratuits, ou un loyer réduit, en échange de faveurs sexuelles. Scandaleux, choquant, inacceptable ? Et comment !
Janine Mossuz-Lavau, sociologue, décrypte pour nous l'échange d'appartements contre services sexuels.
Comment expliquez-vous qu'une telle pratique puisse se produire dans une société comme la nôtre?
Elle ne m'étonne pas. Il s'agit simplement d'une nouvelle variante de l'activité prostitutionnelle, qui a toujours existé. Au lieu de recevoir une somme d'argent contre une passe, on bénéficie d'un avantage en nature : son logement.
Certains propriétaires profitent de la crise du logement et de la misère des gens...
La situation actuelle pousse sans doute ce "marché" à prospérer, c'est certain. Mais les personnes qui répondent à ce genre d'annonce savent très bien ce qu'on va leur demander. Elles ne sont pas contraintes.
Qui sont les personnes susceptibles de répondre à ces offres ?
Evidemment, ce sont avant tout les personnes en situation très précaire, au chômage, sans formation, avec enfants... On parle alors de prostitution occasionnelle, celle à laquelle se livrent déjà certaines femmes qui vendent leurs charmes deux à trois fois par mois pour subvenir à leurs besoins.
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