• il y a 17 ans
Le 26 décembre 1801 commence le démontage du Parthénon et avec lui le plus important acte de vandalisme commis en temps de paix. Le responsable est un général et diplomate écossais de 35 ans, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin.

Un premier navire, la frégate britannique Mentor, quitte le port grec du Pirée pour Londres avec à son bord de nombreux bas-reliefs enlevés au célèbre temple de l'Acropole...

On peut aujourd'hui les contempler sous les voûtes sombres du British Museum.

En 1806, le pillage s'étend à une des caryatides de l'Erechtéion et à d'autres sculptures qui sont chargées sur l'Hydra. En 1817, les dernières pièces du butin font le voyage de Londres sur le Tagus et le Satellite. Beaucoup de ces pièces sont perdues au cours du laborieux transfert. Certains marbres se brisent lors de leur démontage et l'un des navires de transport fait même naufrage.

À Londres, comble de malchance, le distingué pillard n'arrive pas à vendre son trésor. Finalement, le gouvernement britannique accepte de le racheter en 1816 et l'on peut aujourd'hui admirer au British Museum les «marbres Elgin», mutilés et encagés.

Lord Elgin tente de justifier son entreprise en prétendant que Turcs et Grecs sont indifférents à la conservation du monument et que les marbres pourraient, à Londres, inspirer les artistes anglais. Il finira ses jours dans l'affliction, trahi par son épouse et couvert de dettes. L'affaire suscitera des critiques acerbes jusqu'au Royaume-Uni et le poète Byron s'en fait l'écho.

Faut-il encore mentionner que le petit-fils du prédateur fut celui-là même qui ordonna le sac du Palais d'Été de Pékin en 1860 ? Avec la pollution du ciel attique, l'Acropole vit peut-être aujourd'hui les plus pénibles moments d'une vie très agitée...
Il serait temps que le gouvernement Anglais, restitue ce qui ne lui appartient PAS ! ! !

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