Une présentatrice météo, Brigitte Simonetta affirmait le 30 avril 1986 que le nuage radioactif de Tchernobyl ne pouvait pas traverser les frontières françaises, grâce à un anticyclone
Le 30 avril 1986, quatre jours après la catastrophe de Tchernobyl, Claude Sérillon est en duplex pour Antenne 2 depuis la centrale nucléaire de Saint-Laurent-Nouan (Loir-et-Cher) .
Au milieu de son JT, le présentateur lance un bulletin météo qui restera dans toutes les mémoires.
La présentatrice météo Brigitte Simonetta assure qu'un anticyclone doit protéger la France du nuage radioactif, panneau routier "Stop" sur la frontière hexagonale à l'appui. C'est ce "stop" qui est resté dans la mémoire collective française, comme symbole du mensonge et de l'intoxication des autorités.
La météo affirme qu’il restera "jusqu’à vendredi prochain (2 mai 1986), suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection.
Il bloque, en effet, toutes les perturbations venant de l’Est".
La catastrophe de Tchernobyl est un accident nucléaire qui s'est produit le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine en Ukraine.
L'accident de Tchernobyl est la conséquence de dysfonctionnements nombreux et importants : un réacteur mal conçu, naturellement instable dans certaines situations et sans enceinte de confinement ; un réacteur mal exploité, sur lequel des essais hasardeux ont été conduits ; un contrôle de la sûreté par les pouvoirs publics inexistant ; une gestion inadaptée des conséquences de l'accident.
Les conséquences de la catastrophe sont importantes, aussi bien du point de vue sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été évacuées.
Le nuage radioactif issu de la catastrophe de Tchernobyl atteint la France le 29 avril 1986, détecté par les systèmes de la centrale nucléaire de Cattenom, près de la frontière luxembourgeoise, puis Paris étant à environ 2000 km de Tchernobyl: « La détection des aérosols radioactifs ayant survolé le territoire après l'accident a été rapide. Les mesures des activités p-total (mesure de l'activité de tous les radionucléides émetteurs bêta) dans l'air de l'environnement des centres du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont été effectuées dans les 24 heures qui ont suivi leur détection (entre le 29 et 30 avril). Dès le 1er mai, on avait ainsi connaissance d'une élévation anormale de l'activité de l'air les 29 et 30 avril. »
Le gouvernement français estime alors qu'aucune mesure particulière de sécurité n'est nécessaire. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), placé sous la direction du professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le 29 avril 1986 par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée »
Le SCPRI mentionne dans un communiqué dès le 30 avril une « légère hausse de la radioactivité atmosphérique, non significative pour la santé publique».
Le 2 mai 1986, le Professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique ».
Le 30 avril 1986, quatre jours après la catastrophe de Tchernobyl, Claude Sérillon est en duplex pour Antenne 2 depuis la centrale nucléaire de Saint-Laurent-Nouan (Loir-et-Cher) .
Au milieu de son JT, le présentateur lance un bulletin météo qui restera dans toutes les mémoires.
La présentatrice météo Brigitte Simonetta assure qu'un anticyclone doit protéger la France du nuage radioactif, panneau routier "Stop" sur la frontière hexagonale à l'appui. C'est ce "stop" qui est resté dans la mémoire collective française, comme symbole du mensonge et de l'intoxication des autorités.
La météo affirme qu’il restera "jusqu’à vendredi prochain (2 mai 1986), suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection.
Il bloque, en effet, toutes les perturbations venant de l’Est".
La catastrophe de Tchernobyl est un accident nucléaire qui s'est produit le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine en Ukraine.
L'accident de Tchernobyl est la conséquence de dysfonctionnements nombreux et importants : un réacteur mal conçu, naturellement instable dans certaines situations et sans enceinte de confinement ; un réacteur mal exploité, sur lequel des essais hasardeux ont été conduits ; un contrôle de la sûreté par les pouvoirs publics inexistant ; une gestion inadaptée des conséquences de l'accident.
Les conséquences de la catastrophe sont importantes, aussi bien du point de vue sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été évacuées.
Le nuage radioactif issu de la catastrophe de Tchernobyl atteint la France le 29 avril 1986, détecté par les systèmes de la centrale nucléaire de Cattenom, près de la frontière luxembourgeoise, puis Paris étant à environ 2000 km de Tchernobyl: « La détection des aérosols radioactifs ayant survolé le territoire après l'accident a été rapide. Les mesures des activités p-total (mesure de l'activité de tous les radionucléides émetteurs bêta) dans l'air de l'environnement des centres du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont été effectuées dans les 24 heures qui ont suivi leur détection (entre le 29 et 30 avril). Dès le 1er mai, on avait ainsi connaissance d'une élévation anormale de l'activité de l'air les 29 et 30 avril. »
Le gouvernement français estime alors qu'aucune mesure particulière de sécurité n'est nécessaire. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), placé sous la direction du professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le 29 avril 1986 par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée »
Le SCPRI mentionne dans un communiqué dès le 30 avril une « légère hausse de la radioactivité atmosphérique, non significative pour la santé publique».
Le 2 mai 1986, le Professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique ».
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