Nicolas Baverez était l’invité de Béatrice Houchard sur le plateau de l’Opinion. L’essayiste est venu présenter son nouveau livre, «Danser sur un volcan» (Albin Michel) dans lequel il analyse les «espoirs et les risques» du monde au XXIe siècle. Dans la catégorie espoir, on trouve, selon Nicolas Baverez, «la révolution numérique ou bien le décollage de l’Afrique» ; à l’inverse, il identifie un risque majeur, celui de l’État islamique qui a déjà séduit «une partie de notre jeunesse». Sur un le plan économique, l’auteur de «Les Trente Piteuses» (Flammarion, 1998) estime que «la frontière n’est plus entre le Nord et le Sud mais entre ceux qui s’adaptent et ceux qui déclinent». Pour que la France ne tombe dans la seconde catégorie, il faut, «un leader avec un projet et une pédagogie » ; ce que Nicolas Baverez ne trouve ni dans une gauche «qui s’entretue», ni «dansune droite, en voie de balkanisation». Si l’ovni politique devenu coqueluche des sondages, Emmanuel Macron, possède un «profil parfait, celui du renouveau» ; aux yeux de Nicolas Baverez, «il n’a pas fait ses preuves en tant que ministre de l’Économie, contrairement à Valéry Giscard d’Estaing ». Enfin, pour l’économiste, «2017 sera la dernière chance pour réformer la France».
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