Le chanteur a rejoint sur scène le groupe corse dimanche au Zénith de Montpellier. En attendant sa propre tournée.
Après deux heures d'I Muvrini interprétant« Invicta », leur dernier album, c'était jour de «Ballade nord-irlandaise» — un titre repris par le groupe corse — dimanche au Zénith Sud de Montpellier. Mais dès les premières notes, voici Renaud qui apparaît.
Avec Jean-François Bernardini, ils «replantent graines d'oranger» devant le public bouleversé...
Une décharge électrique et quatre minutes de bonheur qui ont fait se lever des spectateurs jusque-là placides. Ils ont comme rajeuni d'un seul coup de dix ans devant l'engagement intact du chanteur en faveur de la non-violence. « J'ai toujours été non violent. En 1967 déjà, je portais l'insigne peace and love. Je ne me suis jamais battu de ma vie et je partage le combat que mènent Jean-François Bernardini et I Muvrini », explique le chanteur, après cet instant de bonheur total sur scène.
« Cela a été un choc, même si on savait qu'il allait chanter, une très grande émotion. C'était géant de le retrouver ainsi, sa voix, ses gestes et qu'il partage les mêmes valeurs qu'I Muvrini que nous aimons par-dessus tout », expliquent Roseline et Gilles, Corses d'Ajaccio établis à Nîmes. « Renaud est venu à plusieurs de nos conférences. A Rouen, il était là. Je lui ai dédié la ballade. Rien n'était prévu mais il est monté sur scène pour faire un couplet. C'était magique », raconte le leadeur d'I Muvrini après le concert montpellierain, donné en corse, en français, en anglais et dans le langage universel de la lutte pacifiste.
Le trac de Renaud et des spectateurs debout !
« La non-violence, c'est la nouvelle boussole du monde. Si on en avait parlé avec des jeunes aujourd'hui embrigadés, peut-être n'auraient-ils pas pris de kalachnikovs », martèle Jean-François Bernardini qui court les collèges pour éveiller les consciences. « Ce monde est rempli de violence, cela me désespère. Je suis venu ici chanter par amour de la Corse, de mes potes corses et d'I Muvrini et par amour du public qui me manque depuis dix ans. Pour moi, c'était des minutes de forte intensité, de bonheur partagé avec ces spectateurs debout. La preuve que je suis encore aimé en France. J'avais un peu le trac. J'avais peur de chanter comme un goret à cause de la bronchite », raconte Renaud qui prépare une tournée à partir d'octobre en France, au Québec, en Suisse. Plus de trois heures sur scène pour revivre vraiment et chanter la non-violence.
Après deux heures d'I Muvrini interprétant« Invicta », leur dernier album, c'était jour de «Ballade nord-irlandaise» — un titre repris par le groupe corse — dimanche au Zénith Sud de Montpellier. Mais dès les premières notes, voici Renaud qui apparaît.
Avec Jean-François Bernardini, ils «replantent graines d'oranger» devant le public bouleversé...
Une décharge électrique et quatre minutes de bonheur qui ont fait se lever des spectateurs jusque-là placides. Ils ont comme rajeuni d'un seul coup de dix ans devant l'engagement intact du chanteur en faveur de la non-violence. « J'ai toujours été non violent. En 1967 déjà, je portais l'insigne peace and love. Je ne me suis jamais battu de ma vie et je partage le combat que mènent Jean-François Bernardini et I Muvrini », explique le chanteur, après cet instant de bonheur total sur scène.
« Cela a été un choc, même si on savait qu'il allait chanter, une très grande émotion. C'était géant de le retrouver ainsi, sa voix, ses gestes et qu'il partage les mêmes valeurs qu'I Muvrini que nous aimons par-dessus tout », expliquent Roseline et Gilles, Corses d'Ajaccio établis à Nîmes. « Renaud est venu à plusieurs de nos conférences. A Rouen, il était là. Je lui ai dédié la ballade. Rien n'était prévu mais il est monté sur scène pour faire un couplet. C'était magique », raconte le leadeur d'I Muvrini après le concert montpellierain, donné en corse, en français, en anglais et dans le langage universel de la lutte pacifiste.
Le trac de Renaud et des spectateurs debout !
« La non-violence, c'est la nouvelle boussole du monde. Si on en avait parlé avec des jeunes aujourd'hui embrigadés, peut-être n'auraient-ils pas pris de kalachnikovs », martèle Jean-François Bernardini qui court les collèges pour éveiller les consciences. « Ce monde est rempli de violence, cela me désespère. Je suis venu ici chanter par amour de la Corse, de mes potes corses et d'I Muvrini et par amour du public qui me manque depuis dix ans. Pour moi, c'était des minutes de forte intensité, de bonheur partagé avec ces spectateurs debout. La preuve que je suis encore aimé en France. J'avais un peu le trac. J'avais peur de chanter comme un goret à cause de la bronchite », raconte Renaud qui prépare une tournée à partir d'octobre en France, au Québec, en Suisse. Plus de trois heures sur scène pour revivre vraiment et chanter la non-violence.
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