Justo Gallego Martinez, 90 ans, bâtit une église depuis les années 1960 dans les environs de Madrid en Espagne. Visite en vidéo.
Si, par hasard, vous vous aventuriez à Mejorada del Campo, une commune à une trentaine de kilomètres de Madrid, vous pourriez y voir un étrange monument. À 90 ans, Justo Gallego Martinez se consacre encore à l’œuvre d’une vie: la grande cathédrale de la ville, qu’il construit seul depuis les années 1960.
«L’œuvre d’un fou, ou d’un prophète», commente Atlas Obscura. Sans architecte, sans autorisation de la mairie et sans bénédiction de l’église, le maçon autodidacte a réussi à bâtir une bâtisse de près de 8000m2.
«Si c’était à refaire, je la ferai deux fois plus grande», a t-il confié aux journalistes du site d’information.
Une foi déterminée : Justo Gallego Martinez n’a que 10 ans quand la guerre civile espagnole éclate: il assiste impuissant aux exactions de l’armée communiste, qui ouvre le feu sur les prêtres et pille les églises. Il devient moine trappiste dans les années 1950, mais trop pieux pour s’intégrer dans l’ordre, il est congédié après huit ans de service.
«Brisé mais déterminé à dédier sa vie à Dieu, Don Justo commence à poser les fondements d’une grande cathédrale sur une parcelle de terre léguée par ses parents, raconte Atlas Obscura. Pendant ces cinquante-cinq dernières années, Don Justo a construit sa cathédrale en amateur, qui prétend égaler la Basilique Saint-Pierre de Rome.»
Depuis, et ce malgré son âge avancé, Justo Gallego Martinez enchaîne les journées de dix heures, dès 6 heures du matin, du lundi au samedi. S’il a travaillé seul pendant les vingt premières années de travaux, il est désormais aidé par des membres de sa famille et par des volontaires.
Une cathédrale sans héritier : La majorité des matériaux de construction sont récupérés dans les poubelles ou gracieusement donnés: le vitrail a été fabriqué avec du verre broyé et de colle, le gigantesque dôme, à partir d’emballages alimentaires en plastique et à y voir de plus près, les colonnes se révèlent être des seaux en plastique remplis de béton.
«Les cathédrales prennent beaucoup de temps à construire, plus que le temps d’une vie. Parfois le temps de plusieurs vies. Il est malheureusement peu probable que la création de Don Justo soit finie avant la vie de son architecte nongénaire», admet Atlas Obscura.
Pour l’instant, personne ne s’est désigné pour hériter du chef-d'œuvre incomplet.
Si, par hasard, vous vous aventuriez à Mejorada del Campo, une commune à une trentaine de kilomètres de Madrid, vous pourriez y voir un étrange monument. À 90 ans, Justo Gallego Martinez se consacre encore à l’œuvre d’une vie: la grande cathédrale de la ville, qu’il construit seul depuis les années 1960.
«L’œuvre d’un fou, ou d’un prophète», commente Atlas Obscura. Sans architecte, sans autorisation de la mairie et sans bénédiction de l’église, le maçon autodidacte a réussi à bâtir une bâtisse de près de 8000m2.
«Si c’était à refaire, je la ferai deux fois plus grande», a t-il confié aux journalistes du site d’information.
Une foi déterminée : Justo Gallego Martinez n’a que 10 ans quand la guerre civile espagnole éclate: il assiste impuissant aux exactions de l’armée communiste, qui ouvre le feu sur les prêtres et pille les églises. Il devient moine trappiste dans les années 1950, mais trop pieux pour s’intégrer dans l’ordre, il est congédié après huit ans de service.
«Brisé mais déterminé à dédier sa vie à Dieu, Don Justo commence à poser les fondements d’une grande cathédrale sur une parcelle de terre léguée par ses parents, raconte Atlas Obscura. Pendant ces cinquante-cinq dernières années, Don Justo a construit sa cathédrale en amateur, qui prétend égaler la Basilique Saint-Pierre de Rome.»
Depuis, et ce malgré son âge avancé, Justo Gallego Martinez enchaîne les journées de dix heures, dès 6 heures du matin, du lundi au samedi. S’il a travaillé seul pendant les vingt premières années de travaux, il est désormais aidé par des membres de sa famille et par des volontaires.
Une cathédrale sans héritier : La majorité des matériaux de construction sont récupérés dans les poubelles ou gracieusement donnés: le vitrail a été fabriqué avec du verre broyé et de colle, le gigantesque dôme, à partir d’emballages alimentaires en plastique et à y voir de plus près, les colonnes se révèlent être des seaux en plastique remplis de béton.
«Les cathédrales prennent beaucoup de temps à construire, plus que le temps d’une vie. Parfois le temps de plusieurs vies. Il est malheureusement peu probable que la création de Don Justo soit finie avant la vie de son architecte nongénaire», admet Atlas Obscura.
Pour l’instant, personne ne s’est désigné pour hériter du chef-d'œuvre incomplet.
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