Expulsion de la mauvaise herbe - Ca leur a couté cher de nous foutre en l'air.
Aujourd'hui 4 juillet 2007, la mauvaise herbe a été expulsée. 6 heures, la police, les huissiers et les propriétaires ont réveillé les 7 personnes dormant sur place. Ils défoncent une porte (infokiosk) et poussent les occupant-e-s dehors en leur laissant prendre le stricte nécessaire (vaisselles, affaire, groupe électro gazinière...). Pourtant, seulement 5 personnes sont visées par des procédures d'expulsion, et aucune n'est sur place. Fi de la légalité, et accompagné des RG, d'un représentant de la préfecture, et d'une trentaine de flics, ils expulsent tout de même.
Dehors les copain-ine-s venus apporté leur aide sont empêché de pénétrer dans le lieu.
Une fois, les gens virés, le déménagement commence (avec garde meuble). puis rapidement la destruction à la masse d'abord, puis au bulldozeur sous les yeux médusés des voisins, et ce, sans permis de démolir, alors que les toits sont amiantés. Les gars travaillent sans masque... sous le regard impassible de la police.
Ce qui est clair, c'est que la procédure utilisée est illégale et que la police et le huissier le savent pertinemment. Ils disent que les gens sont sorti d'eux-elle-s même... comme si des gens décidaient d'eux-elles même de dormir à la rue, alors qu'ils ont un endroit où squatter. C'est en tout cas la thèse qui sera défendue si nous avions de velléités de justice. Une fois de plus la flicaille montre son vrai visage, celui qui se fout de toute légalité pour soutenir les projets du capital...
On donnera plus de nouvelles plus tard, après s'être collectivement réunis.
Avec quelques photos...
http://caen.squat.net
Aujourd'hui 4 juillet 2007, la mauvaise herbe a été expulsée. 6 heures, la police, les huissiers et les propriétaires ont réveillé les 7 personnes dormant sur place. Ils défoncent une porte (infokiosk) et poussent les occupant-e-s dehors en leur laissant prendre le stricte nécessaire (vaisselles, affaire, groupe électro gazinière...). Pourtant, seulement 5 personnes sont visées par des procédures d'expulsion, et aucune n'est sur place. Fi de la légalité, et accompagné des RG, d'un représentant de la préfecture, et d'une trentaine de flics, ils expulsent tout de même.
Dehors les copain-ine-s venus apporté leur aide sont empêché de pénétrer dans le lieu.
Une fois, les gens virés, le déménagement commence (avec garde meuble). puis rapidement la destruction à la masse d'abord, puis au bulldozeur sous les yeux médusés des voisins, et ce, sans permis de démolir, alors que les toits sont amiantés. Les gars travaillent sans masque... sous le regard impassible de la police.
Ce qui est clair, c'est que la procédure utilisée est illégale et que la police et le huissier le savent pertinemment. Ils disent que les gens sont sorti d'eux-elle-s même... comme si des gens décidaient d'eux-elles même de dormir à la rue, alors qu'ils ont un endroit où squatter. C'est en tout cas la thèse qui sera défendue si nous avions de velléités de justice. Une fois de plus la flicaille montre son vrai visage, celui qui se fout de toute légalité pour soutenir les projets du capital...
On donnera plus de nouvelles plus tard, après s'être collectivement réunis.
Avec quelques photos...
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