Brice de Le Vingne et Bertrand Draguez
On a du, ce qui est une situation extrêmement douloureuse, bloquer les admissions à chaque fois plusieurs jours avant de pouvoir augmenter le nombre de lits, pour être certains que tous les processus soient en place. On le fait depuis des semaines. Ce centre a commencé à 50 lits, il est monté à 120 lits, il est monté à 160 lits, on est prêt de 200 lits. Mais à chaque fois, on a du bloquer les admissions pour que les procédures soient en place. Maintenant, ça veut dire, qu’est ce qu’il se passe, c’est qu’on a – et c’est ça qui est une situation qu’on a jamais eu, c’est qu’on a des membres de familles qui sentent et qui savent qu’ils sont contaminés, et veulent se faire isoler parce qu’ils ont contaminés leurs enfants et leur famille directe car ils dorment ensemble dans la même pièce et ce genre de choses. Et on doit les renvoyer chez eux. On leur dit non, on ne peut pas vous prendre en charge. Pourquoi, parce que c’est essentiel aussi de le rappeler, la sécurité du personnel médical est l’un des objectifs essentiels. Vu la situation à laquelle on fait face aujourd’hui, c’est vraiment notre objectif numéro 1 et on fait extrêmement attention à ça. Mais on est dans des situations de tension effectivement extrêmement importantes.
Bertrand :
Pour un médecin, c’est pas acceptable de voir mourir devant lui des patients, de pas pouvoir les admettre dans les centres d’isolement par manque de déploiement de la communauté internationale, de demander à ces patients de retourner dans leurs maisons avec un risque de contamination de leurs proches, de leurs familles, de leurs communautés, c’est pas acceptable non plus de ne pas avoir de traitement, de ne pas avoir de vaccins, tout ça c’est pas acceptable. Ce n’est pas acceptable non plus de ne pas avoir ce fameux avion pour réduire le temps des évacuations médicales. Ce n’est pas acceptable.
On a du, ce qui est une situation extrêmement douloureuse, bloquer les admissions à chaque fois plusieurs jours avant de pouvoir augmenter le nombre de lits, pour être certains que tous les processus soient en place. On le fait depuis des semaines. Ce centre a commencé à 50 lits, il est monté à 120 lits, il est monté à 160 lits, on est prêt de 200 lits. Mais à chaque fois, on a du bloquer les admissions pour que les procédures soient en place. Maintenant, ça veut dire, qu’est ce qu’il se passe, c’est qu’on a – et c’est ça qui est une situation qu’on a jamais eu, c’est qu’on a des membres de familles qui sentent et qui savent qu’ils sont contaminés, et veulent se faire isoler parce qu’ils ont contaminés leurs enfants et leur famille directe car ils dorment ensemble dans la même pièce et ce genre de choses. Et on doit les renvoyer chez eux. On leur dit non, on ne peut pas vous prendre en charge. Pourquoi, parce que c’est essentiel aussi de le rappeler, la sécurité du personnel médical est l’un des objectifs essentiels. Vu la situation à laquelle on fait face aujourd’hui, c’est vraiment notre objectif numéro 1 et on fait extrêmement attention à ça. Mais on est dans des situations de tension effectivement extrêmement importantes.
Bertrand :
Pour un médecin, c’est pas acceptable de voir mourir devant lui des patients, de pas pouvoir les admettre dans les centres d’isolement par manque de déploiement de la communauté internationale, de demander à ces patients de retourner dans leurs maisons avec un risque de contamination de leurs proches, de leurs familles, de leurs communautés, c’est pas acceptable non plus de ne pas avoir de traitement, de ne pas avoir de vaccins, tout ça c’est pas acceptable. Ce n’est pas acceptable non plus de ne pas avoir ce fameux avion pour réduire le temps des évacuations médicales. Ce n’est pas acceptable.
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