Brice de Le Vingne
Il faut réaliser que c'est sans précédent, l'épidémie dans la situation dans lequel on est. Donc ce qu'on pousse, à tous les niveaux, pas qu'avec le gouvernement français, avec une série d'autres gouvernements, c'est qu'ils s'adaptent rapidement et qu'ils puissent offrir rapidement les moyens qui sont nécessaires, et ça prend trop de temps.
On sent clairement et c'est assez hallucinant, que absolument tous les gouvernements et les entités que l'on a été voir ont la même analyse que nous. Personne ne nous dit "mais MSF vous exagérer, tout le monde a la même analyse.
Par contre quand on perle d'action concrète, vraiment de déploiement, il y a extrêmement peu de choses concrètes qui sont faîtes, et on est dans une reconnaissance d'une catastrophe mondiale, une reconnaissance de toute l'analyse, mais comparativement à tout un tas d'autres crises, il y a très peu d'engagement concret. C'est choquant.
Si demain vous avez un incident chimique en France avec une industrie qui explose et que vous avez une contamination dans une région, vous avez des équipes qui vont intervenir et qui sont faites pour ça. Donc c'est du personnel qui a une capacité à être déployé dans ce genre d'environnement.
Maintenant ce n'est pas MSF qui va les coordonner, qui va coordonner l'action, donc il faut qu'il y ait du leadership, du courage et qui envoie ces gens et puissent développer des actions comme nous le faisons.
Nous ne sommes pas des gens absolument incroyables ou des héros. Il est tout à fait possible de le faire, le protocole est très clair. Je rappelle que l'on a envoyé plus de 350 staffs internationaux, nous avons lus de 2000 personnels internationaux qui luttent contre l'épidémie aujourd'hui, c'est faisable, ils ont un impact, mais ce n'est pas assez. On demande plus de courage de la part des pays qui ont le moyen pour le faire.
Il faut réaliser que c'est sans précédent, l'épidémie dans la situation dans lequel on est. Donc ce qu'on pousse, à tous les niveaux, pas qu'avec le gouvernement français, avec une série d'autres gouvernements, c'est qu'ils s'adaptent rapidement et qu'ils puissent offrir rapidement les moyens qui sont nécessaires, et ça prend trop de temps.
On sent clairement et c'est assez hallucinant, que absolument tous les gouvernements et les entités que l'on a été voir ont la même analyse que nous. Personne ne nous dit "mais MSF vous exagérer, tout le monde a la même analyse.
Par contre quand on perle d'action concrète, vraiment de déploiement, il y a extrêmement peu de choses concrètes qui sont faîtes, et on est dans une reconnaissance d'une catastrophe mondiale, une reconnaissance de toute l'analyse, mais comparativement à tout un tas d'autres crises, il y a très peu d'engagement concret. C'est choquant.
Si demain vous avez un incident chimique en France avec une industrie qui explose et que vous avez une contamination dans une région, vous avez des équipes qui vont intervenir et qui sont faites pour ça. Donc c'est du personnel qui a une capacité à être déployé dans ce genre d'environnement.
Maintenant ce n'est pas MSF qui va les coordonner, qui va coordonner l'action, donc il faut qu'il y ait du leadership, du courage et qui envoie ces gens et puissent développer des actions comme nous le faisons.
Nous ne sommes pas des gens absolument incroyables ou des héros. Il est tout à fait possible de le faire, le protocole est très clair. Je rappelle que l'on a envoyé plus de 350 staffs internationaux, nous avons lus de 2000 personnels internationaux qui luttent contre l'épidémie aujourd'hui, c'est faisable, ils ont un impact, mais ce n'est pas assez. On demande plus de courage de la part des pays qui ont le moyen pour le faire.
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