Introduction
La promiscuité et la situation d’un camp de réfugiés ou d’un site de déplacés favorisent l’éclosion d’épidémies.
La rougeole est une maladie virale aiguë très contagieuse qui touche principalement les enfants. La transmission se fait par contact direct de personne à personne.
Dans les situations de forte concentration de population, la maladie se propage rapidement, particulièrement si la couverture vaccinale est insuffisante.
Dans un camp on considère 1 cas comme une épidémie.
75% des cas de rougeole présente au moins 1 complication.
Dans un camp de réfugiés, en l’absence d’une campagne de vaccination de masse rougeole, dès la phase initiale, la rougeole est une des maladies qui tue le plus. La létalité peut atteindre 20% en absence de traitement adéquat. Sa prévention est essentielle dans la phase initiale d’afflux de populations déplacés.
A) Population cible
La vaccination est ciblée chez les enfants de 6 mois à 15 ans. On administre 1 dose précoce dès l’âge de 6 mois, qui nécessitera une autre dose à partir de 9 mois.
La couverture vaccinale doit dans l’idéal atteindre plus de 95 %.
B) Stratégie de campagne
Les campagnes de vaccination sont des actions ponctuelles permettant de vacciner un grand nombre de personnes sur une courte période. Elles mobilisent beaucoup de personnel et de moyens, exigent une approche adaptée à chaque contexte et une bonne coordination.
L’étape de planification est essentielle. Une bonne préparation permet de limiter les imprévus et contribue à la réalisation d’opérations efficaces.
Les équipes établissent une cartographie des lieux et collectent les données démographiques pour estimer le nombre de personnes à vacciner.
Les enfants de 6 mois à 15 ans représentent 45% de la population totale.
Après avoir estimé les besoins .les commandes sont envoyées, et le recrutement du personnel et la planification du nombre d’équipes et des sites de vaccination commencent.
Pour garantir la sécurité des injections, les vaccins sont livrés systématiquement avec les "autobloquantes", matériel d'injection à usage unique non réutilisable et les conteneurs de sécurité pour collecter et brûler le matériel d'injection usagé.
Les outils de collecte des données de vaccination sont préparés à l’avance : carte de vaccination, feuille de pointage et synthèse. Les données permettent de surveiller au jour le jour l’atteinte des objectifs.
C) Logistique vaccination
Médecins Sans frontières a mis au point du matériel standardisé préparé à l'avance sous forme de kits et modules qui simplifie l’estimation de besoins et la gestion de l’approvisionnement.
L’organisation de la chaîne de froid est un maillon important. Elle garantit la qualité des vaccins qui doivent être conservés aux températures recommandées.
Une vaccination de masse génère une quantité importante de déchets. Le circuit de ces déchets doit être bien organisé et sécurisé à tous les niveaux. Leur collecte et élimination doivent être supervisées.
D) Organisation
La formation du personnel médical et logistique est primordiale et doit être réalisée avant le début de la campagne.
Quelques jours avant la campagne, l’information de la population débute. Elle continue durant la vaccination dans les quartiers. Les messages d’informations comportent uniquement les points essentiels.
Il peut être nécessaire d’adapter les messages, en cas de rumeurs ou dans le but de sensibiliser un groupe résistant à la vaccination.
La vaccination débute lorsque tout est disponible et prêt.
Avant la campagne de vaccination, la mise en place de stratégie relais est planifiée afin de maintenir une couverture vaccinale élevée et contrôler le risque épidémique.
Ces stratégies doivent permettre d’offrir et de multiplier les opportunités de vacciner à tout contact : dès l’arrivée dans le camp au point d’accueil des nouveaux arrivants, dans les activités de soins tels que les centre de santé, les équipes mobiles, ainsi que dans les divers services d’hospitalisation : maternité, pédiatrie et centres de nutrition.
Conclusion
La vaccination est un moyen de prévention efficace. La rougeole reste la priorité en urgence.
On peut aussi considérer d’autres vaccin, tels que la méningite, la fièvre jaune et le choléra dans les pays endémiques.
La disponibilité de nouveaux vaccins, comme l’haemophilus et le pneumocoque offre la possibilité de diminuer la mortalité et la morbidité dès la phase initiale d’une urgence. Il faut peser le risque/bénéfice par rapport aux moyens et la charge de travail supplémentaire puis établir les priorités.
La promiscuité et la situation d’un camp de réfugiés ou d’un site de déplacés favorisent l’éclosion d’épidémies.
La rougeole est une maladie virale aiguë très contagieuse qui touche principalement les enfants. La transmission se fait par contact direct de personne à personne.
Dans les situations de forte concentration de population, la maladie se propage rapidement, particulièrement si la couverture vaccinale est insuffisante.
Dans un camp on considère 1 cas comme une épidémie.
75% des cas de rougeole présente au moins 1 complication.
Dans un camp de réfugiés, en l’absence d’une campagne de vaccination de masse rougeole, dès la phase initiale, la rougeole est une des maladies qui tue le plus. La létalité peut atteindre 20% en absence de traitement adéquat. Sa prévention est essentielle dans la phase initiale d’afflux de populations déplacés.
A) Population cible
La vaccination est ciblée chez les enfants de 6 mois à 15 ans. On administre 1 dose précoce dès l’âge de 6 mois, qui nécessitera une autre dose à partir de 9 mois.
La couverture vaccinale doit dans l’idéal atteindre plus de 95 %.
B) Stratégie de campagne
Les campagnes de vaccination sont des actions ponctuelles permettant de vacciner un grand nombre de personnes sur une courte période. Elles mobilisent beaucoup de personnel et de moyens, exigent une approche adaptée à chaque contexte et une bonne coordination.
L’étape de planification est essentielle. Une bonne préparation permet de limiter les imprévus et contribue à la réalisation d’opérations efficaces.
Les équipes établissent une cartographie des lieux et collectent les données démographiques pour estimer le nombre de personnes à vacciner.
Les enfants de 6 mois à 15 ans représentent 45% de la population totale.
Après avoir estimé les besoins .les commandes sont envoyées, et le recrutement du personnel et la planification du nombre d’équipes et des sites de vaccination commencent.
Pour garantir la sécurité des injections, les vaccins sont livrés systématiquement avec les "autobloquantes", matériel d'injection à usage unique non réutilisable et les conteneurs de sécurité pour collecter et brûler le matériel d'injection usagé.
Les outils de collecte des données de vaccination sont préparés à l’avance : carte de vaccination, feuille de pointage et synthèse. Les données permettent de surveiller au jour le jour l’atteinte des objectifs.
C) Logistique vaccination
Médecins Sans frontières a mis au point du matériel standardisé préparé à l'avance sous forme de kits et modules qui simplifie l’estimation de besoins et la gestion de l’approvisionnement.
L’organisation de la chaîne de froid est un maillon important. Elle garantit la qualité des vaccins qui doivent être conservés aux températures recommandées.
Une vaccination de masse génère une quantité importante de déchets. Le circuit de ces déchets doit être bien organisé et sécurisé à tous les niveaux. Leur collecte et élimination doivent être supervisées.
D) Organisation
La formation du personnel médical et logistique est primordiale et doit être réalisée avant le début de la campagne.
Quelques jours avant la campagne, l’information de la population débute. Elle continue durant la vaccination dans les quartiers. Les messages d’informations comportent uniquement les points essentiels.
Il peut être nécessaire d’adapter les messages, en cas de rumeurs ou dans le but de sensibiliser un groupe résistant à la vaccination.
La vaccination débute lorsque tout est disponible et prêt.
Avant la campagne de vaccination, la mise en place de stratégie relais est planifiée afin de maintenir une couverture vaccinale élevée et contrôler le risque épidémique.
Ces stratégies doivent permettre d’offrir et de multiplier les opportunités de vacciner à tout contact : dès l’arrivée dans le camp au point d’accueil des nouveaux arrivants, dans les activités de soins tels que les centre de santé, les équipes mobiles, ainsi que dans les divers services d’hospitalisation : maternité, pédiatrie et centres de nutrition.
Conclusion
La vaccination est un moyen de prévention efficace. La rougeole reste la priorité en urgence.
On peut aussi considérer d’autres vaccin, tels que la méningite, la fièvre jaune et le choléra dans les pays endémiques.
La disponibilité de nouveaux vaccins, comme l’haemophilus et le pneumocoque offre la possibilité de diminuer la mortalité et la morbidité dès la phase initiale d’une urgence. Il faut peser le risque/bénéfice par rapport aux moyens et la charge de travail supplémentaire puis établir les priorités.
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